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Je suis à l'US Cagnes depuis 2005. J'avais 15 ans et j'ai commencé l'athlétisme en cadet 1, mais à l'époque, le club n'était pas aussi structuré qu'aujourd'hui. Les entraînements étaient très généraux, axés sur le loisir, et ne préparaient pas vraiment aux compétitions, sauf pour le demi-fond.
À mes débuts, je "jouais" sur beaucoup d'épreuves sans vraiment comprendre ce que je faisais. Mes premiers plans d'entraînement étaient axés sur le 10 km en junior, puis sur le 400 m haies. J'ai réellement commencé les épreuves combinées à Cannes, après mon passage à l'École de l'air, à 22 ans, donc assez tardivement.
Dans la vie, j’ai voulu être préparateur physique. J’ai exercé dans différents sports, notamment en centre de formation de rugby (6 ans), en club de basket (2 ans) et plus récemment dans le golf. J’ai voulu faire du mouvement, de sa construction et de ses problématiques mon métier. J’y ai travaillé pendant 12 ans.
Mais plus récemment, une opportunité de salariat dans le domaine socio-éducatif m’a permis de m’évader du travail de maintien et de projection de mon entreprise, mais m’a fait perdre un métier qui me permettait de transmettre ma passion du mouvement et de sa compréhension.
Le club est un endroit où je peux transmettre beaucoup de passion et de valeurs qui me sont chères.
L'athlétisme, et notamment les épreuves combinées, c’est avant tout essayer d’entretenir la culture de la gagne, une valeur qui, à mon sens, se perd. J’aime la complétude physique : courir vite, courir longtemps, franchir, frapper, pousser, sauter haut, sauter loin.
Cette exigence se retrouve dans la triade que je souhaite mettre en valeur : avoir une exigence physique, de l’esprit pour le contrôle et des émotions.
Et oui, j’aime gagner. Il faut savoir relativiser en athlétisme, car cela arrive rarement, voire jamais. Mais il faut avant tout comprendre que l’on gagne contre soi-même, tous les jours, quand on s’entraîne alors qu’on manque de temps, d’envie ou que son corps n’est pas complètement disponible, et qu’on apprend à gérer cela.
Je suis devenu coach parce que j’aime comprendre le processus qui mène au résultat, comprendre les gens, trouver le chemin qui les aide à mieux se connaître et à avancer vers leur objectif... surtout si c’est un chemin que j’apprécie !
Je n’entraîne pas pour la performance, mais pour la compréhension du processus. Et forcément, cela demande une certaine matière de travail...
Ce n’est pas à moi de dire comment je suis, mais en tout cas, j’espère incarner le rôle dont chaque athlète a besoin à l’instant T. Jouer un rôle est important pour un coach : cacher ses émotions, s’adapter, transmettre le bon sentiment. Il ne faut donc pas seulement "être", mais surtout "paraître".
C’est à eux de se souhaiter quelque chose, car ils doivent être là pour eux-mêmes. Ils doivent être acteurs de leur performance. Je ne veux pas télécommander des athlètes pour qu’ils performent. L’athlète se guide lui-même, et je peux le conseiller.
Mon meilleur souvenir, c’est d’abord de voir Enzo se blesser et très bien réagir à cela, me dire qu’il a compris des choses.
C’est aussi voir des minimes adopter les valeurs que je transmets dans leur vie personnelle.
Et enfin, on ne pourra pas passer à côté, non pas de la victoire de Luna, mais de ses remerciements après sa victoire.
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